domingo, 5 de fevereiro de 2012

LES "GUARANI-KAIOWA" sont en danger !!


LES "GUARANI-KAIOWA" sont en danger !!
Lettre du Conseil de Aty Guasu Guarani-Kaiowá pour la « justice » du Brésil
"Le but de cette note du conseil de la Grande Assemblée Guasu Guarani-Kaiowá Aty est celui de clarifier la situation de vie misérable, étonnante et toujours instable des différentes communautés expulsées des territoires traditionnels des Guarani-Kaiowá qui sont dans les réserves et villages surpeuplés, sur les routes de la BR, dans la périphérie des villes du Cône Sud de la SEP.
En fait, leur vie misérable et instable est le résultat de l'expulsion forcée des autochtones ou de notre expulsion des anciens territoires, qui a été à l'origine pratiqué par les hommes (armés) des fermes du Cône méridional actuel de la SEP. Ainsi, nous soulignons que l'un des facteurs déterminants de notre misère, de la souffrance et de la mort physique et culturelle, en particulier de notre extermination en tant que peuple autochtone, est le résultat de l'ordre d'expulsion ou de l'expulsion forcée de notre territoire traditionnel, historiquement pratiqué par les agriculteurs et, plus récemment de l'ordre de décharge perverse de notre communauté Guarani-Kaiowá faite par la Cour fédérale de première instance du Mato Grosso do Sul.
En fait, notre misère, la souffrance, l'instabilité, la dispersion cruelle de nos familles, l’essai de nous détacher de notre territoire, a nettement commencé dans des années 70 et 80, lorsque les agriculteurs installés, alliés aux pouvoir politique de la région du Cône Sud, à la politique indigéniste et la dictature, se sont mis à nous chasser et nous disperser de nos territoires traditionnels de manière violente et nous sommes allées à des réserves et villages où, aujourd'hui, il n’y a plus l'espace des terres pour nous, où il n’y a plus d'eau, en particulier les réserves et villages sont surpeuplées, la surpopulation est due à la violence quotidienne défavorable dans les de petites réserves spatiales ou de villages.
Dans ces réserves là-bas il n’y a plus comment pratiquer nos coutumes et la préservation de notre façon d'être et de vivre « Guarani-Kaiowá ». De nombreuses familles Guarani-Kaiowá ont décidé et ont essayé de revenir et de réoccuper la petite partie de l'ancien territoire, afin de survivre culturellement et pratiquer le rituel religieux à l'écart du monde de la violence indésirable des réserves ou villages surpeuplés. A titre d'exemple: La communauté de Ñanderu-Rio Brilhante -MS- les Takuara Juti, les Kurusu Amba-Cel Sapucaia, les Guaiviry-Aral Moreira, les Guyra Roka-Caarapó entre autres. Dans les petits espaces réoccupés par les grandes familles Guarani Kaiowá se produisent quotidiennement la pratique de rites religieux et le profane, les groupes ont recommencé la revitalisation de cultures traditionnelles qui assurent une bonne vie future, et préservent la culture indigène, tandis que dans les réserves et villages surpeuplés chaque jour augmente la violente et les disputes intrafamiliales. La misère, la faim, la mort à cause du manque d'espace des terres, empêchent la préservation de pratiques culturelles et rituelles ou conduite religieuse qui est l’essentiel à nos vies Guarani-Kaiowá. En fait, à la suite de ces expulsions violentes centaines de suicides ont entraîné et la mort pour malnutrition dans toutes les réserves et villages surpeuplés.
En général l'expulsion des territoires Guarani-Kaiowá dans une certaine mesure gérés par les agriculteurs par le biais des tribunaux fédéraux, c'est la continuité de l'expulsion dramatique et perverse couramment pratiquée par les fermiers armés dans des années 1970. Nous avons vécu et nous estimons que les conséquences des mesures prises par des hommes armés des deux expulsions de fermes et par les juges, qui les résultats étaient, sont et seront très agressif et de façon permanente préjudiciable à la nouvelle génération Guarani-Kaiowá.
Ainsi, nous soulignons que l'ordre d'expulsion de la Cour fédérale à Dourados-MS, pour vider la communauté (enfants, personnes âgées) Guarani-Kaiowá Ñanderu Laranjeira par la police, fait partie du processus systématique de nettoyage ethnique / génocide historique et les effets de la violence contre peuples autochtones du Brésil, nourrissent l'extermination totale de Guarani-Kaiowá du MS et pays du Cône Sud
Ceci dit, nous écrivons cette lettre pour présenter nos pétitions aux juges brésiliens, qui nous les gens Guarani-Kaiowá voulont survivre physiquement et culturellement en tant que peuple originaire du Brésil. Nous ne voulons pas devenir éteints par l'action de la justice du Brésil. En étant les premiers autochtones du Brasil nous voulons être protégés par la justice brésilienne. Nous ne voulont plus voir nosfrères se faire expulsés de leurs petits territoires traditionnels, en augmentant la violence la plus cruelle contre les Guarani-Kaiowá. Pour cette raison, nous les dirigeants de l'Assemblée du peuple Guarani Aty Guasu MS Kaiowá demandons la permanence des Guarani-Kaiowá de Ñanderu Laranjeira- Rio Brilhanter-MS dans le petit espace dans lequel le but est celui de redémarrer une vie bonne où nous revitalisons nos rituels vitaux des Guarani-Kaiowá.
Nous voulons que la Justiça du Brésil avant de vider la communauté indigène Guarani-Kaiowá de Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhante-MS examine en premier, les réserves existantes ou les villages autochtones du Cône Sud de l'état actuel du Mato Grosso do Sul, où elles sont surpeuplées, il n y plus d'espace, des infrastructures et des ressources naturelles pour survivre en tant que Guarani-Kaiowá. Sur les bords de la route il y a beaucoup de dangers de mort et cinq indigènes Ñanderu Laranjeira-Rio brilhante-MS ont été tués.
Dans le petit espace des territoires traditionnels Laranjeira Ñanderu –Rio Brilhante-MS se trouvent principalement la présence de sources d'eau (eau de la mine, les ruisseaux, rivières, etc.), Qui est ce qui permet et assure la bonne vie de la population indigène Guarani –Kaiowá
Nous soulignons que nous, les Guarani et Kaiowá avons une liaison avec le territoire lui-même, nous appartenons à la terre en particulier, de sorte que le terrain occupé par notre récent ancêtre est considéré par nous comme un fondement de la bonne vie, vivant en paix, est particulièrement la principale source de la santé, bien-être de la communauté autochtone et de la famille. Ainsi, notre ancien territoire est vital pour notre survie et le développement des activités culturelles qui permettent la bonne vie comme un fort sentiment religieux d'appartenance à la terre antique, fondé en termes cosmologiques, en vertu de la compréhension que les Guarani-Kaiowá ont d’être les destinés par l’humanité, à vivre et prendre soin de cet ancien territoire.
Enfin, le tekoha Ñanderu Laranjeira – Rio Brilhante -MS est traditionnellement occupé par les Guarani-Kaiowá, et font partie de la terre située dans le tekoha Rio Brilhante
Sincèrement,

Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhante-MS,
Lider du Conseil d'Aty Guasu de Guarani-Kaiowá au MS. (Mato Grosso do Sul)
Le 31 Janvier 2012


Carta/Nota do Conselho da Aty Guasu Guarani-Kaiowá para Justiça do Brasil

O objetivo desta nota do conselho da grande assembleia Guarani-Kaiowá Aty Guasu é explicitar a situação mísera, perplexa e instável permanente de vida de várias comunidades Guarani-Kaiowá despejadas dos territórios tradicionais que se encontram nas reservas/aldeias superlotadas, nas margens da rodovias BR e nas periferias das cidades do Cone Sul de MS. De fato, a vida mísera e instável são resultados de despejo dos indígenas ou da expulsão forçada dos territórios antigos que foi praticada inicialmente pelos pistoleiros das fazendas do atual Cone Sul de MS. Assim, destacamos que um dos fatores determinantes de nossa miséria, sofrimento e morte física e cultural contínuo, sobretudo o nosso extermínio como povo indígena é o resultado da ordem da expulsão forçada ou despejo de nosso território tradicional praticado historicamente pelos fazendeiros e recentemente a ordem de despejo perverso da cominidade Guarani-Kaiowá foi assumido pela primeira instância da Justiça Federal do Mato Grosso do Sul.

De fato, a nossa miséria, sofrimento e instabilidade e dispersão cruéis familiares, a tentativa de nosso desligamento de nosso território começou marcadamente a partir da década de 70 e 80, quando os fazendeiros recém-assentados, aliados ao poder político da região Cone Sul, política indigenista e à ditadura começaram expulsar nos e dispersar-nos de forma violenta dos nossos territórios tradicionais e fomos levados às reservas/aldeias onde hoje não há mais espaço de terra para nós sobrevivemos, onde não há mais água, sobretudo as reservas/aldeias se encontram superlotadas, por conta de superlotação há violências adversas diariamente no pequeno espaço de reservas/aldeias. Nestas reservas não há como praticar e preservar mais nosso modo de ser e viver Guarani-Kaiowá, diante disso que muitas famílias Guarani-Kaiowá decidiram e tentaram retornar e reocupar à parte pequena do território antigo, com o objetivo de sobreviver culturalmente e para praticar o ritual religioso e se afastar do mundo de violências adversas das reservas/aldeias superlotadas. Como exemplo: A comunidade de Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhantes-MS, Takuará-Juti, Kurusu Amba-Cel Sapucaia, Guaiviry-Aral Moreira, Guyra Roka-Caarapó entre outros. Nestes pequenos espaços reocupados por família grande Guarani-Kaiowá em que ocorrem diariamente a prática de ritual religioso e profano, os grupos recomeçaram reviatilizar as culturas tradiconais que garantem a boa vida futura, além de preservar a cultura indígena, enquanto nas reservas/aldeias superlotadas só há violencias adversas, cada dia aumenta disputa violenta entre intra-familiares aldeadas, miséria, fome, morte por falta de espaço de terra, não consegue mais se preservar as práticas culturais e nem realizar ritual religioso que é vital para nossa vida guarani-kaiowá. De fato, em decorrência desses vários despejos violentos já resultaram centenas suícidios, morte por desnutrição em todas reservas/aldeias superlotadas.

Em geral a ordem de despejo da comunidade Guarani-Kaiowá dos territórios conseguido pelos fazendeiros através da Justiça Federal, em certa medida é a continuidade da expulsão drástica e perversa praticado comumente pelos pistoleiros das fazendas em 1970. Já vivemos e sentimos que as consequências das ações de despejos tanto pelos pistoleiros das fazendas quanto pelas Justiças os resultados foram, são e serão extremamente truculentas e nocivas permanentemente para nova geração Guarani-Kaiowá.

Assim, destacamos que a ordem de despejo da Justiça Federal em Dourados-MS para despejar através de forças policiais a comunidade (crianças, idosos) Guarani-Kaiowá de Ñanderu Laranjeira faz parte da frente do processo sistemático de etnocídio/ genocídio histórico e violências adversas contra povos indígenas brasileiros, alimentando o extermínio total do povo Guarani-Kaiowá do Cone Sul de Mato Grosso do Sul.

Diante disso, vimos através desta carta apresentar os nossos pedidos às Justiças Brasileiras que nos povo Guarani-Kaiowá queremos sobreviver fisicamente e culturalmente como povo originário do Brasil. Não queremos ser extinto pela própria ação e mando da Justiça do Brasil. Como primeiro povo indígena do Brail queremos ser protegida pela Justiça brasileira.Não queremos ver mais os nossos parentes a serem expulsa violentamente dos seus pequenos territórios tradicionais, aumentando e alimentando mais violências cruéis contra o povo Guarani-Kaiowá. Por essa razão, nós lideranças da assembleia do Aty Guasu do povo Guarani Kaiowá do MS solicitamos a permanência da comunidade Guarani-Kaiowá de Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhante-MS no pequeno espaço antigo em que está reiniciando uma boa vida onde está revitalizando os rituais vitais do povo Guarani-Kaiowá.

Queremos que a Jusiça do Brasil antes de despejar a comunidade indígena Guarani-Kaiowá de Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhante-MS considere em primeiro lugar que as reservas/aldeias indígenas existentes do Cone Sul do atual Estado de Mato Grosso do Sul são superlotadas onde não há mais espaço, infraestrutura e recursos naturais para sobreviver como povo Guarani-Kaiowá. Nas margens da rodovia há diversos perigos de vida onde já foram atropelados e mortos 5 indígenas de Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhante-MS.

Em pequeno espaço dos territórios tradicionais Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhante-MS são encontrados fundamentalmente a presença de fontes de água (minas d’água, córregos, rios, etc.), que é o que permite e garante a vida boa da comunidade indígena Guarani-Kaiowá.

Destacamos que nos Guarani e Kaiowá temos ligação com o território próprio, pertencemos à determinada terra, assim, a terra ocupada por nosso antepassado recente é vista por nós como uma fundamentação de vida boa, vida em paz, sobretudo é a fonte primária de saúde, bem estar da comunidade e familiares indígenas. Dessa forma, o nosso território antigo é vital para nossa sobrevivência e desenvolvimento de atividades culturais que permitem a vida boa como um forte sentimento religioso de pertencimento à terra antiga, fundamentada em termos cosmológicos, sob a compreensão de que nos guarani-Kaiowá fomos destinados, em nossa origem como humanidade, a viver e a cuidar deste território antigo específico.

Por fim, o tekoha Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhante-MS é de ocupação tradicional Guarani-Kaiowá, é integrante das terras situadas na bacia do Rio Brilhante como outro tekoha faz divisa com o rio Brilhantes.



Atenciosamente,

Ñanderu Laranjeira-Rio Brilhante-MS, 31 de janeiro de 2012

Lideranças/conselho de Aty Guasu do povo Guarani-Kaiowá do MS.


--------------------------------------------------------------------------------

3 comentários:

  1. Agradecemos a Parceiros ,Amigos, Irmãos, França-Carla Cristina Daher-demais Amigos e equipe (Enfant's D' AMAZONIE),por APOIAREM esta CAUSA! Em prol da VIDA E DIREITOS HUMANOS, INDÍGENAS, DOS AVÓS,CRIANÇAS,NAÇÃO GUARANI !

    ResponderExcluir
  2. Que nação é essa que não valoriza seus ancestrais, que não valoriza a cultura de seus ancestrais e que deixa 110 crianças e 30 idosos ao relento ?

    ResponderExcluir
  3. Cristina, ESTA "NAÇÃO" esqueceu do ANTES, esqueceu de onde veio, esqueceu-se de SI MESMA..Porém,talvez esquecendo-se de SI MESMA, esta Nação possa recuperar no "OCO DE SI MESMA",um ECO ANCESTRAL, porque a Mãe ea Criação,jamais deixam de amparar seus filhos(as),mesmo que estes a estejam RENEGANDO, então oramos, Não perdemos esperanças, seguimos em frente e agradecendo dia após dia por NÃO haver JAMAIS negado aos Ancestrais, Antepassados e A TERRA,como nossa Grande Mãe, e ao nosso Grande Pai,Ñanderu.
    Não acreditamos muito que possamos mudar o que está aí..sinceramente, porém podemos FAZER UM NOVO AMANHECER se houver comprometimento, consciência, RESPEITO detodos e um desenvolver COLETIVO.
    Ainda hámuito que caminhar!Porém, uma coisa é certa..Não DESISTIREMOS!
    Aguyjevete por ESTAR, MOSTRAR-SE PRESENTE como Indígena que bem sabemos que és!

    ResponderExcluir